Blanchart Margaux – Conquêtes

De l’Académie (ESAVL)
à la Châtaigneraie 2020
***
M. BLANCHART – De l’Installation Beauté exigée - Conquêtes, 2018-2020 – Boucle vidéographique – 14’39

***

Beauté exigée, 2018 – 2020
Installation comprenant les œuvres :
Prospections, 2020
Camouflées, 2019-2020
Adulées, 2019-2020
Conquêtes, 2018-2020
Dans cette vidéo, Margaux Blanchart part à la conquête de la beauté parfaite. La boucle est privilégiée à la monobande car cette recherche est un éternel recommencement et qu’une fois dans son engrenage, elle se révèle être un véritable cercle vicieux. La beauté parfaite n’existant pas réellement, il est impossible de l’atteindre – hors l’atteindre est, pour certain.e.s, un objectif de vie.

 

Beauté exigée, 2018 – 2020
Installation

Ayant pour point de départ sa propre personne, Margaux Blanchart se sert de son art pour exprimer un mal-être profondément ancré en elle, que les mots ne suffisent pas à décrire. C’est la raison pour laquelle elle choisit le plus souvent de se mettre elle-même en scène.

Margaux Blanchart propose ici une installation multisupport, faite de divers éléments apportant tous une touche de nuance dans la diversité de son projet. Sous différents angles, elle questionne à la fois une expérience vécue et l’idée d’une apparence normée, un questionnement perpétuel sur son image et une quête d’une satisfaction, entre superficialité et intimité. L’installation se construit de diverses expériences dont l’angle d’attaque est toujours personnel. Il y est question d’une critique de la dangerosité d’une quête triomphale du physique tout en étant animée de cette même ambition. Il y a dans les divers éléments proposés une même recherche d’un quelque chose idéalisé et indéfini, une même volonté d’atteindre un but difficilement théorisable. Beauté exigée est l’histoire paradoxale d’un mal-être, d’une frustration et d’une détermination.

Par l’installation proposée, Margaux ne prétend pas donner de réponse au mal-être évoqué. Elle choisit à la place de l’aborder sous toutes ses coutures afin de le rendre concret, plus compréhensible, et cela même pour elle. Ainsi, elle espère toucher les personnes qui se trouvent dans une position similaire mais également des spectateurs qui pourraient être étrangers à la problématique.

Margaux BLANCHART (1995) – Master approfondi en arts plastiques, visuels et de l’espace : vidéographie – Académie Royale des Beaux-Arts, E.S.A.V.L. / ULiège – Liège (2020).

Les médiums que Margaux Blanchart privilégie sont la vidéographie, la photographie ainsi que la performance, généralement associés les uns aux autres dans une installation. Son processus créatif suit le fil de ses pensées et se construit par assemblage, par essai-erreur, par une multitude de chemins de pensée, raison pour laquelle l’installation correspond au mieux à sa démarche actuelle. Si elle aime creuser différentes pistes en même temps, c’est pour pouvoir associer réponses et impasses dans ses réalisations qui se proposent comme de nouvelles pistes de réflexion.

Ayant pour point de départ sa propre personne, Margaux Blanchart se sert de son art pour exprimer un mal-être profondément ancré en elle et que les mots ne suffisent pas à décrire. C’est la raison pour laquelle elle choisit le plus souvent de se mettre elle-même en scène.

Afin d’étendre son propos et de ne pas rester centrée sur sa propre expérience, elle échange régulièrement avec autrui pour ouvrir ses réflexions sur différents vécus. Axé sur les questions de l’image et de l’apparence, ce sujet est facilement abordable sans avoir exclusivement besoin d’échanger avec des experts ou d’autres artistes.

Margaux Blanchart ne prétend pas donner de réponse au mal-être évoqué dans ses œuvres. à la place, elle choisit de l’aborder sous toutes ses coutures afin de le rendre concret, plus compréhensible, et cela même pour elle. Ainsi elle espère toucher les personnes qui se trouvent dans une position similaire mais également des spectateurs qui pourraient être étrangers à la problématique.