Du 10 septembre au 30 octobre 2022
Vernissage le vendredi 9 septembre 2022 à 18h30
Présence de Werner Moron le samedi 1er octobre et le vendredi 07 octobre 2022, de 14 à 18h.
Deux artistes, deux parcours, deux personnalités mais une même envie d’appréhender l’art sous l’angle de la participation.
Jean-Michel Crapanzano et Werner Moron prennent leurs quartiers à la Châtaigneraie en cette rentrée 2022. Une occasion de découvrir les univers de ces deux artistes plasticiens protéiformes et engagés !
L’artiste multimédia Jean-Michel Crapanzano présente des extraits et des illustrations de son roman graphique, non publié encore, « Les empires invisibles / les territoires post-humain ». Ce dernier soulève des questions telles que : Qui pourraient-être les êtres humains de demain ? Comment pourraient évoluer nos sociétés ? Comment prévenir les dangers et comment initier des élans solidaires ? … Depuis sa station orbitale en 2325, Alicia, personnage principal du roman, nous invite à réfléchir à ces questionnements.
Les visiteurs sont invités à participer à l’écriture d’un scénario commun décrivant l’avenir de l’évolution possible de l’humanité. Ce scénario ainsi que des objets contemporains seront ensuite scellés dans une capsule temporelle. Enterrée dans les environs de La Châtaigneraie, elle sera ouverte en 2325. Avec ce projet, Jean-Michel Crapanzano inaugure une nouvelle ère de son travail artistique consacré à la futurologie comme moyen de connecter et lier des citoyens de tout horizon autour de projets communs et fédérateurs.
Werner Moron varie autant ses lieux d’expositions que ses modes d’interventions, pour ce projet à La Châtaigneraie il propose une installation picturale et engagée autour de l’arbre et de la bombe A.
Parallèlement à la présentation de son propre travail, l’artiste liégeois invite trois jeunes sortants de l’École supérieure des arts de la Ville de Liège à s’exprimer à ses côtés : Nicolas Depré, Claudine Grodent et Honoré Ndayishimiye. Autour du questionnement de la professionnalisation du statut d’artiste, Werner présente un projet participatif construit au cours de l’été 2022 au sein même du Centre.
Jean-Michel CRAPANZANO (1973)
Jean-Michel Crapanzano vit et travaille à Heerlen (NL). Il est diplômé de l’Académie des Arts – Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg en tant qu’artiste multimédia (photographie, vidéo, peinture et dessin), et de l’Académie des arts visuels et du design de Maastricht, en tant que professeur d’art.
Il est spécialisé dans la photographie, la vidéo, les dessins muraux, l’art dans l’espace public et les projets d’art participatif. Ses principaux thèmes sont basés sur des recherches sur les comportements humains à travers l’Identité, l’Histoire et la Futurologie. Un de ses derniers projets « The dance of Lies and Jan », se compose d’un film participatif et d’une sculpture de 10 mètres de haut dans l’espace public, il est toujours en cours de finalisation (en partenariat avec la ville de Heerlen).
Il travaille également sur une série de photographies, textes, vidéos et dessins sur un possible monde parallèle futuriste à venir. Il propose des ateliers dans des domaines variés, pour tout public.
Werner MORON (1962)
Werner Moron vit et travaille à Liège. Sa démarche artistique est fondée sur une distance critique permanente du marché de l’art. Pour cela, il a choisi de mettre en scène des actes, des performances ou des événements qui impliquent la participation du spectateur, comme sujet et comme citoyen, sollicité dans un dialogue.
Afin d’expérimenter le monde, un monde concret, Werner Moron varie constamment les lieux d’intervention et mélange les modes d’expressions artistiques et les modes de production : peintures, dessins, installations, performances, conférences – performances, dans des lieux institutionnels ou non – institutionnels, publics ou privés, où la participation d’un spectateur est constamment sollicitée
A cela s’ajoute une pratique obstinée de l’écriture qui jette une lumière sur l’origine verbale de sa création plastique, sur sa fascination devant le langage et ses pouvoirs des significations. C’est ainsi que, dans un même mouvement, il affirme avec clarté une implication politique acérée et une charge esthétique et poétique déterminante. La somme des intentions alternatives, l’éclectisme des événements qui mêlent les déclamations poétiques ou polémiques, les travaux d’écriture, les improvisations musicales, à côté des éditions, de catalogues ou de livres d’artiste, ont trouvé leur nucleus dans la notion de biotope artistique et la création de ce que Moron nomme les « Paracommand’arts », une activité artistico-sociale dont le but est de faire prendre conscience au public des conditions économiques et idéologiques qui influent sur son comportement et son appréhension de l’art
Lors d’événements ou de performances passés, il a eu recours à des éléments hétéroclites présentés dans des contextes de monstration fort peu institutionnels pour la plupart. La nature des œuvres l’exige : des œuvres monumentales de vingt-cinq mètres de long, des « déchets de peintures », des oeuvres qui prennent la forme de résidences-sculptures (tunnels, tentes, wagons, chambres,…), des reliquats d’actions menées sur le mode de ce que Moron nomme des « enfermements ». Tous ces éléments sont amenés à vivre en dehors d’un contexte de conservation classique, où exténuation, dépérissement, transformations et métamorphoses opèrent inéluctablement. De là sont nées ce que Werner Moron a appelé des vivaces, des éléments d’œuvres qui, débordant des intentions initiales, évoluent d’une présentation à l’autre et dialoguent dans des lieux et des temps diversifiés.
Informations pratiques :
Exposition accessible de 14h à 18h les mercredis, vendredis, samedis et dimanches, ou sur rendez-vous.
Fermé les lundis, mardis, jeudis et jours fériés.
Entrée libre.
Participation à l’élaboration du scénario collectif :
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