EXPOSITION – Nôtre – photographier l’intime

EXPOSITION – Nôtre – photographier l’intime
21 décembre 2021 pn_modif

Du 21 mai au 10 juillet 2022
Vernissage le vendredi 20 mai 2022 à 18h30

Yves Auquier – Thomas Chable – Joseph Charroy – Benoit Richard – Lara Gasparotto – Serge Giotti – François Goffin – Jacky Lecouturier – Sandrine Lopez – Chrystel Mukeba – Lucia Radochonska – Pauline Vanden Neste

Les photographes François Goffin et Thomas Chable invitent leur homologue Serge Giotti à présenter son travail au rez-de-chaussée de La Châtaigneraie. Il propose un travail sur l’intime : Un AvventurA. Les trois artistes seront accompagnés par une dizaine d’autres photographes, de générations et de pratiques diverses, qui présenteront également des images liées à leur définition de l’intimité.

Yves Auquier (1934)

Né à Bruxelles, Yves Auquier est photographe autodidacte. Professeur durant de nombreuses années à l’Ecole “Le 75” à Bruxelles, il a marqué plusieurs générations de photographes par son enseignement. Photographe de l’intime, Yves Auquier s’intéresse au vivant, au temps qui passe, au familier ou encore à l’instant fugace. Il travaille tout au long de sa carrière en noir et blanc et de façon sérielle. Il publie principalement ses séries sous forme de portfolios qu’il tire lui-même en argentique. Il présente quelques instants de vie capturés en noir et blanc issues de sa série intitulée La vie de famille (circa 1975).

Thomas Chable (1962)

Né à Bruxelles, Thomas Chable vit et travaille à Poulseur (B). Il étudie la photographie à l’Ecole supérieure des Arts Saint Luc à Liège et enseigne aujourd’hui cette discipline à l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège (Académie des Beaux-Arts). Depuis 1987, il réalise de nombreux reportages au long cours en Afrique, du Niger ou encore au Maroc, en passant par l’Ethiopie. C’est surtout cet aspect engagé du photographe que le public à l’habitude de voir à travers des projets comme Les Brûleurs ou Le site du Lucy. Ici, il présente une sélection de photographies issues de ses archives personnelles : des portraits de sa femme et de sa fille, des arrêts sur image de voyage en famille, des visites amicales… Des moments intimes qu’il traite avec la même humanité que ces sujets habituels.

Joseph Charroy (1982)

Joseph Charroy est né en France, il vit et travaille à Bruxelles depuis 2012. Il étudie la littérature avant de s’orienter vers la photographie, les arts plastiques et le graphisme. En 2016, il fonde une maison d’édition indépendante : primitive. La photographie reste le sujet premier des livres et fanzines édités mais il tente aussi d’opérer des rencontres avec d’autres mediums artistiques et de provoquer des collaborations. Il présente quelques images qui évoquent la vie partagée avec sa compagne artiste, Florence Cats, à travers des images prises lors de leurs différents voyages.

Benoit Richard (1973)

Originaire de Vendée, Benoit Richard, musicien et photographe autodidacte, vit et travaille aujourd’hui à Bruxelles. Depuis ses débuts, Benoit Richard cherche à décrire de façon sensible ce qui constitue sa vie. Alliant la plupart du temps texte et image de façon quasi organique il construit au fil des années une autobiographie qui utilise la photographie, le cinéma ou la musique comme support narratif. N’utilisant que le film super8 comme support visuel pour créer ses photogrammes, il passe cependant depuis peu à la projection de cette matière première pour créer des performances visuelles et sonores. Il présente des images issues de son travail Le temps se radoucit : des photographies des paysages du sud de la Vendée et du quotidien de sa famille vivant là-bas.

Lara Gasparotto (1989)

Née à Liège, Lara Gasparotto vit et travaille entre Liège et Anthisnes. Elle étudie la photographie à l’Ecole supérieure des Arts Saint Luc de Liège. Depuis une dizaine d’années, Lara Gasparotto réalise des photographies entre fiction et réalité qui nous parle de la vie quotidienne. Elle multiplie les formats, mélange le noir et blanc et la couleur et explore sans cesse de nouvelles voies. Ses sujets vont du paysage au fragment de vie volés, en passant par des mises en scène plus travaillées et empreintes de sensualité. Entre moment de béatitude suspendus et visions plus rugueuse du quotidien, le travail de Lara Gasparotto emporte le spectateur dans son intimité.

Serge Giotti (1968)

D’origine italienne, Serge Giotti vit et travaille à Bruxelles. Il étudie la photographie à l’Ecole « Le 75 » dans cette même ville, où il est notamment l’élève d’Yves Auquier. Professeur de photographie à l’Institut Saint Luc de Tournai depuis 2013, il mène parallèlement des recherches photographiques autobiographiques depuis les années 90. Bien que Serge Giotti tire l’essence de son inspiration de son intimité (ses voyages, ses proches…), le résultat de ses prises de vue n’aboutit manifestement pas un recueil narcissique mais plutôt à une suite de dialogues entre les images. Serge Giotti propose une vision de son dernier projet en cours : Un AvventurA.

François Goffin (1979)

Originaire de  La Paz (Bolivie), François Goffin vit actuellement à Clavier. Il étudie la photographie à l’Ecole « Le 75 » à Bruxelles. Il enseigne aujourd’hui cette discipline à l’Ecole supérieure des Arts de la Ville de Liège (Académie des Beaux-Arts). Repéré dès la fin de ses études, il a obtenu le prix Médiatine pour sa série « Réminiscences » et réalisé divers travaux de reportage ou documentaires en Afrique ou en Europe. François Goffin aime photographier les choses simples, aime rendre hommage au quotidien, au banal, non sans y insuffler une émotion palpable.

Jacky Lecouturier (1948)

Né en Afrique, Jacky Lecouturier a vécu à Charleroi avant de s’installer, au début des années 70, dans sa région de cœur : le Condroz. Il étudie la photographie à l’Ecole « Le 75 » à Bruxelles. Les thèmes de prédilection du photographe sont intimement liés à la nature : l’homme, l’animal, le végétal ou encore le minéral. C’est dans celle-ci qu’il puisse toute son inspiration. Sa démarche photographique est simple : photographier au jour le jour, au gré de ses promenades et de son humeur afin de figer l’instant, de sublimer l’éphémère, de rendre lisible l’indicible. Prendre le temps de voler un instant…

Sandrine Lopez (1982)

Française d’origine, Sandrine Lopez vit et travaille à Bruxelles. Après des études de sociologie à Bordeaux, elle étudie la photographie l’Ecole « Le 75 » à Bruxelles. Sandrine Lopez présente à une sélection d’images de sa série « Arkhé » : un ensemble de clichés intenses et fascinants regroupant des paysages accidentés, des corps marqués de cicatrices, des animaux sur le qui-vive…

Chrystel Mukeba (1983)

Née à Bruxelles, Chrystel Mukeba vit et travaille dans sa ville natale. Elle étudie la photographie à l’Ecole supérieure des Arts (Académie des Beaux-Arts) de Bruxelles. Sa pratique photographique tourne autour de l’intimité et de ses proches. La mort, l’angoisse de la perte et le besoin de figer les êtres et les instants sont des thèmes récurrents abordés par la photographe. A travers ses prises de vue où elle suspend le temps, Chrystel Mukeba cherche à capter la fragilité et la préciosité d’un instant, d’un détail. Elle partage ses émotions profondes avec le spectateur au détour d’un moment éphémère.  Sa dernière série d’images, Les Instants, est une réflexion sur l’enfance. A travers des portraits et des images de la vie quotidienne, la photographe tente de figer l’éphémère d’un moment.

Lucia Radochonska (1948)

Polonaise d’origine, Lucia Radochonska arrive en Belgique en 1958.  Aujourd’hui, elle vit et travaille à Retinne (Fléron). Elle étudie la photographie à l’Ecole supérieure des Arts de Saint Luc à Liège. Contrairement à de nombreux photographes globetrotteurs, Lucia Radochonska ne ressent pas la nécessité de parcourir le monde pour trouver l’inspiration. C’est en effet tout près de chez elle, et plus particulièrement à travers la porte de sa cuisine, que l’artiste prend des clichés de son jardin situé dans le Pays de Herve depuis novembre 1990. En argentique et en noir et blanc, elle photographie la nature et le cycle de la vie au fil des saisons et s’émerveille à chaque fois des beautés contenues dans ces quelques mètres carrés.

Pauline Vanden Neste (1995)

Originaire de la Louvière, Pauline Vanden Nest quitte sa ville natale il y a huit ans pour s’installer à Bruxelles où elle étudie la photographie à l’Ecole « Le 75 ». Sa pratique photographique porte sur des territoires post-industriels et leur (ré)appropriation. Elle présente un travail réalisé à La Louvière depuis 2021 : une ville marquée par un passé qui n’est plus, une ville qui se cherche un devenir. Elle y est retournée afin de retrouver certaines personnes avec qui elle a grandi. Mais la plupart de ceux qu’elle connaissait sont partis…

 

Informations pratiques :
Exposition accessible de 14h à 18h les mercredis, vendredis, samedis et dimanches, ou sur rendez-vous.
Fermé les lundis, mardis, jeudis et jours fériés.
Entrée libre.